Essais & analyses
Partenaire robuste, BACTERIOLAB ne cesse d’optimiser ses solutions pour rendre à ces clients les résultats le plus rapidement possible en particulier pour leurs analyses libératoires.
Les analystes de notre laboratoire, en cours d’accréditation ISO 17025 par le TUNAC, accompagne ses clients dans le contrôle de la salubrité et de la sécurité sanitaire des aliments, des eaux, de l’air, de surface, des produits cosmétiques et pharmaceutiques etc. en lien avec la réglementation, les recommandations professionnelles (Guides de Bonnes Pratiques d’Hygiène) ou des cahiers des charges spécifiques.
BACTERIOLAB propose des prestations de microbiologie dans les domaines suivants (Cliquez sur la section que vous désirez voir) :
Évaluation de l’efficacité des produits
Formulations et matériaux à activité antimicrobienne.
Nous parlons ici de désinfectants et antiseptiques chimiques, et nos essais d’efficacité désinfectante sont principalement réalisés suivant les méthodes de la normalisation européenne, les normes CEN (Comité Européen de Normalisation) :
✓ Essai quantitatif de suspension pour l’évaluation de l’activité bactéricide de base des antiseptiques et des désinfectants chimiques (phase 1) selon la norme européenne NF EN 1040.
✓ Essai quantitatif de suspension pour l’évaluation de l’activité bactéricide de base des antiseptiques et des désinfectants chimiques utilisés dans le domaine de l’agro-alimentaire, dans l’industrie, dans les domaines domestiques et en collectivité (phase 2, étape 1) selon la norme européenne NF EN 1276.
✓ Essai quantitatif de suspension pour l’évaluation de l’activité Fongicide ou levuricide de base des antiseptiques et des désinfectants chimiques selon la norme la norme européenne NF EN 1275.
✓ Essai quantitatif de suspension pour l’évaluation de l’activité Fongicide ou levuricide de base des antiseptiques et des désinfectants chimiques utilisés dans le domaine de l’agro alimentaire, dans l’industrie, dans les domaines domestiques et en collectivité (phase 2, étape 1) selon la norme européenne NF EN 1650.
1- Réalisation d’essais d’efficacité antimicrobienne :
✓ En suspension.
✓ Sur porte micro-organismes.
✓ Essais d’évaluation de la protection antimicrobienne de produits et essais de virucide.
✓ Contrôle microbiologique de produits, audits d’environnements industriels…
Les protocoles de tests européens définis par le Comité CEN/TC 216 sont prévus en 3 phases :
Phase 1: Normes de base :
✓ Essais en suspension en eau distillée
Phase 2: normes d’application :
✓ Pour chaque usage, les normes reproduisent des conditions proches des utilisations attendues pour le produit. Elles concernent les domaines domestiques, industriels, médicaux et vétérinaires et les étapes sont :
- Etape 1 : essais en suspension avec substances interférentes.
- Etape 2 : essais sur des surfaces (porte-microorganismes).
2-Essais sur produits cosmétiques :
✓ Challenge-test
✓ Contrôles de propreté
✓ Contrôle de l’efficacité antimicrobienne des conservateurs :
✓ Essai selon Pharmacopée Européenne chapitre 5.1.3 : Efficacité de la conservation antimicrobienne.
✓ NF EN ISO 11930 : Evaluation de la protection antimicrobienne d’un produit cosmétique.
Le challenge test
C’est un protocole microbiologique dont l’objectif est de déterminer si votre produit est susceptible de permettre ou non le développement d’une bactérie pathogène, telle que Listeria monocytogenes ou Salmonella. Il s’applique aussi à d’autres microorganismes responsables d’altération : bactéries, levures ou moisissures.
Le Challenge Test consiste donc à contaminer volontairement une denrée alimentaire par un microorganisme cible, dans des conditions bien définies, et d’en quantifier l’évolution dans le temps.
Les Challenge Test des produits cosmétiques sont nécessaires pour garantir que la croissance microbienne est minimisée dans des conditions normales de stockage et/ou d’utilisation pendant la durée de vie prévue du produit.
Un système de conservateurs est inclus dans la plupart des formulations de produits cosmétiques pour les protéger de la contamination microbiologique pendant l’utilisation normale par le consommateur et afin de maintenir la qualité et la sécurité du produit.
L’objectif du Challenge Test (ou évaluation de l’efficacité de la protection anti microbienne des cosmétiques) est de démontrer l’efficacité du système de conservation pendant la durée de conservation et d’utilisation du produit cosmétique. Il s’agit d’une exigence réglementaire obligatoire visant à réduire les risques pour la sécurité du consommateur.
Lors de la réalisation du Challenge Test, la formulation du produit cosmétique est mise au défi de résister au développement microbien pendant 28 jours à 32,5°C, ce qui permet de représenter au mieux sa durée de conservation et d’utilisation en un minimum de temps possible. Le test est réalisé par l’introduction artificielle de micro-organismes connus et calibrés dans un aliquot mesuré du cosmétique.
Puis à intervalles réguliers et définis, une analyse de ces derniers est effectuée selon un protocole validé en amont.
Notre équipe de microbiologistes spécialisés réalise des Challenge Tests selon la norme NF EN ISO 11930, par la méthode de référence (méthode manuelle), soit par une méthode alternative automatisée qui a été validée en interne sur un large panel de cosmétique allant de matrices simples à des matrices plus complexes.
Les micro-organismes obligatoires utilisés pour le Challenge Test sont les suivants : Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Candida albicans et Aspergillus brasiliensis. Si le client le souhaite, d’autre micro-organismes peuvent être ajoutés à cette liste.
Pour que le produit passe les tests avec succès, son système de conservation doit être suffisamment efficace pour réduire le niveau de micro-organismes aux limites microbiennes autorisées et prédéfinies.
Analyse des eaux
Nous analysons 5 types d’eaux :
- Eaux des établissements de santé.
- Eau de piscine (piscines municipales ou des hôtels).
- Eau potable.
- Eau minérale.
- Eaux usées.
Les principales infections nosocomiales d’origine hydrique concernant les établissements de santé :
✓ Les infections à tropisme digestif :
Les bactéries qui sont plus spécifiques au milieu hospitalier sont : Serratia marcescens, Pseudomonas aeruginosa, Morganellamorganii, Aeromonasou Clostridium difficile car elles s’attaquent à des sujets immunodéprimés et elles sont souvent résistantes aux antibiotiques.
Elles peuvent provoquer des troubles digestifs (ex : Clostridium difficile) mais, sauf pour cet exemple, ce type de pathologie n’est pas l’expression la plus fréquente de leur pouvoir infectieux.
✓ Les infections respiratoires :
Les infections respiratoires liées à l’inhalation d’aérosols contaminés sont dues le plus souvent à des bactéries gram négatif comme, par exemple, Pseudomonas aeruginosa, Legionella pneumophila, Burkholderiacepacia, Acinetobacter et à certaines mycobactéries.
Elles sont plus particulièrement susceptibles d’affecter des patients immunodéprimés ou des patients dont les parois des cellules épithéliales bronchiques ont été altérées.
Elles peuvent également atteindre les patients ventilés mécaniquement ou ayant eu un lavage bronchoalvéolaire, voire gastrique avec reflux ou une aspiration endotrachéale.
Les gestes de soins aussi élémentaires que le rinçage des tubulures naso-gastriques, la prise de douche, pouvant créer des aérosols, sont des sources de contamination.
1- Eaux ne subissant aucun traitement dans l’établissement de santé :
Il s’agit des eaux destinées à des usages alimentaires, sanitaires et de soins, provenant du réseau d’adduction publique ou d’un forage privé, et n’ayant subi aucun traitement au sein de l’établissement de santé.
En fonction des usages, on distingue deux catégories A-1 les eaux à usage alimentaire et A-2 l’eau pour soins standards. Le niveau cible des eaux A-1 et A-2 est similaire mais la surveillance doit être renforcée pour les eaux A-2.
- Eaux à usage alimentaire.
Les réseaux internes aux établissements de santé peuvent être de longueurs variables, être alimentés par des mélanges d’eaux et parfois comporter des réservoirs, ce qui peut impliquer des variations de la qualité de l’eau distribuée.
C’est pourquoi on distingue deux sous-catégories d’eau : l’eau d’entrée dans l’établissement de santé et l’eau distribuée aux points d’usage.
- Eau pour soins standards.
2- Eaux spécifiques traitées au sein de l’établissement de santé, répondant à des critères définis en fonction des usages :
- Eau bactériologiquement maîtrisée
- Eau chaude
- Eau des piscines de rééducation
- Eau des bains à remous et des douches à jets
- Eaux pour hémodialyse
- Eau purifiée
- Eau hautement purifiée
- Eau des fontaines à usage de boisson
Analyse des denrées alimentaires
Etablissements de santé, hôtels, industrie, etc.
✓ Les aliments contaminés par des bactéries pathogènes peuvent représenter un risque sérieux pour la santé du consommateur. La surveillance des agents pathogènes tout au long de la chaîne de production est donc cruciale pour assurer la protection du consommateur.
✓ Susceptibles de provoquer des cas graves d’intoxication alimentaire, les bactéries pathogènes ne doivent en aucun cas être présentes dans les aliments ou leur quantité par gramme d’aliment ne doit pas dépasser une limite donnée.
✓ Parmi les sources d’infection bactérienne possibles, citons notamment les fruits non traités, les légumes, les produits carnés crus, le lait cru et l’eau.
✓ La sécurité alimentaire est donc un défi difficile pour tous les acteurs agro-alimentaires, notamment en matière d’assurance qualité pour les sites de production primaire ou de vente au détail, mais aussi pour les autorités gouvernementales.
Parmi les bactéries pathogènes, nous pouvons citer :
Campylobacter :
Tout comme la salmonellose, la campylobactériose figure parmi les maladies diarrhéiques les plus importantes du monde. La forte progression de l’entérite à Campylobacter est favorisée par la diffusion à grande échelle de la bactérie chez différentes espèces d’animaux sauvages, d’élevage ou de compagnie (oiseaux et mammifères).
Bactérie commensale présente dans l’intestin des volailles, Campylobacter atteint la chaîne alimentaire humaine par leur biais. D’autres produits alimentaires comme le lait, la viande hachée et l’eau potable peuvent également servir de voies de transmission pour les agents pathogènes.
Libéré dans l’environnement par de nombreux hôtes et en grande quantité, Campylobacter atteint le corps humain via les aliments contaminés. Pour contracter une entérite à Campylobacter, la dose infectieuse est relativement faible.
Il suffit d’environ 500 germes pour que l’infection se déclare. Environ 15 espèces connues de Campylobacter (C. jejuni et C. coli, notamment) sont considérées comme provoquant la gastro-entérite humaine.
Clostridium :
Omniprésentes dans l’environnement, les bactéries du genre Clostridium sont productrices de spores et gram-positives. Certaines espèces de Clostridium sont d’importants agents pathogènes ; c’est le cas des bactéries Clostridium botulinum, Clostridium perfringens et Clostridium estertheticum.
Elles peuvent entraîner une contamination des aliments insuffisamment réfrigérés, ce qui peut provoquer des maladies graves. Résistantes à la chaleur, ces bactéries peuvent également être contenues dans les produits alimentaires bien réchauffés.
Legionella :
Les légionnelles, ou Legionella, sont des bactéries gram-négatives en forme de bâtonnets qui vivent dans l’eau. Elles sont considérées comme potentiellement pathogènes pour l’homme. Parmi les espèces de Legionella, Legionella pneumophila est la principale responsable des maladies contractées par l’homme ; elle est à l’origine de la maladie dite du légionnaire (ou légionellose). La maladie est généralement transmise par absorption d’eau potable contaminée.
Listeria :
Les bactéries du genre Listeria sont présentes pratiquement partout. Le risque de contamination peut être évalué par détection quantitative de façon à ce que des mesures préventives puissent être prises si nécessaire. La bactérie Listeria monocytogenes, en particulier, est considérée comme une cause majeure d’intoxication alimentaire susceptible de provoquer la septicémie, la méningite et l’encéphalite.
Salmonella :
La salmonelle, ou Salmonella, est classée parmi les principales causes d’intoxication alimentaire. L’OMS estime qu’à l’échelle mondiale, elle est responsable de plus de 16 millions d’infections par an, dont plus d’un demi-million de cas mortels. La salmonelle se trouve dans les aliments crus tels que les œufs, la viande et le lait.
Elle présente un fort potentiel de risque dans les aliments consommés crus ou très peu cuits (fromage au lait cru, saucisse crue, chocolat, crème glacée, par exemple). Dans le secteur de l’élevage intensif d’aujourd’hui, les contaminations par les salmonelles peuvent difficilement être évitées.
Il est donc important de recourir à des contrôles de qualité efficaces et à des méthodes de test fiables. À cet effet, nous vous proposons différents systèmes de test permettant de contrôler l’hygiène des surfaces et d’analyser les aliments.
Staphylococcus :
Le staphylocoque doré, ou Staphylococcus aureus, est une bactérie d’aspect arrondi qui se présente sous forme de grappes observables au microscope. Gram-positives et immobiles, ces coques mesurent entre 0,8 et 1,2 μm. Commensal naturel de l’homme, S. aureus vit sur la peau et dans les voies respiratoires supérieures mais ne provoque généralement pas de maladies.
En cas d’infection par des souches pathogènes ou chez des individus immunodéprimés, S. aureus peut provoquer des abcès et des infections de la peau, mais aussi des maladies mortelles comme la pneumonie, la méningite, l’endocardite, ou le syndrome du choc toxique (SCT).
La pathogénicité facultative de S. aureus est due à sa capacité à former des entérotoxines staphylococciques (SET) qui peuvent coloniser les aliments contaminés mais ne peuvent pas être complètement inactivées par la chaleur.
La contamination des denrées alimentaires par S. aureus est presque toujours due aux humains (mains, éternuements, toux). S. aureus est donc considérée comme un indicateur de mauvaise hygiène personnelle.
En dehors de sa pertinence en matière d’hygiène alimentaire, S. aureus joue également un rôle important dans l’hygiène hospitalière. Les souches de S. aureus devenues résistantes à l’action des antibiotiques d’usage commun, dites « staphylocoque doré méthicillinorésistant » (SDMR), peuvent notamment représenter un danger non évaluable car elles sont difficiles à traiter.
Escherichia coli : EHEC, VTEC ,VTEC :
Généralement inoffensive, la bactérie Escherichia coli (ou E. Coli sous sa forme abrégée) est un composant naturel de la flore intestinale de l’homme et des animaux. Il existe, cependant, des souches pathogènes susceptibles de provoquer des infections graves.
L’une de ces souches pathogènes est connue sous le nom d’Escherichia coli entérohémorragique (« EHEC »). Produisant des substances toxiques telles que les vérotoxines ou les shiga-toxines, ces bactéries sont également appelées « VTEC » (Verotoxin-Producing E. Coli) ou « STEC » (Shiga-toxin-Producing E. coli).
Classées parmi les maladies bactériennes d’origine alimentaire les plus courantes, les infections à STEC/VTEC peuvent même entraîner la mort. Les principales sources de contamination sont la viande crue et les produits laitiers non pasteurisés.
Vibrio :
Le groupe des Vibrio spp. englobe des micro-organismes pathogènes pouvant provoquer des infections graves dues à la consommation d’aliments contaminés. Parmi les maladies liées aux fruits de mer, Vibrio spp. est l’une des principales causes de gastro-entérite, d’infection des plaies et de septicémie. De plus, Vibrio spp. est responsable de certaines infections graves potentiellement épidémiques telles que le choléra.
Naturellement présente dans les eaux côtières, la bactérie Vibrio parahaemolyticus est observée en plus grande quantité en été. C’est un organisme halophile ou dépendant du sel. Par conséquent, Vibrio parahaemolyticus se trouve dans les milieux marins, les fruits de mer et les matières fécales des patients atteints d’entérite aiguë. L’infection causée par cet organisme est la gastro-entérite à Vibrio parahaemolyticus.
Microbiologie générale & analyse courante
BACTERIOLAB offre une gamme des analyses pour différentes matrices :
Différents types d’eau (usées, potable, les eaux des établissements du santé, les eaux de piscines, les eaux chaudes, etc.), denrées alimentaires, différents aliments, produits cosmétiques et pharmaceutiques etc.
Les analyses courantes réalisées au laboratoire de microbiologie d’autocontrôle et contrôle concernant :
1. Le dénombrement des bactéries tests d’hygiène générale (flore totale mésophile, ..).
2. Le dénombrement de bactéries indicatrices de contamination fécale (Coliformes totaux, Coliformes thermo tolérants, Escherichia coli, Entérobactéries, Streptocoques fécaux et Entérocoques D, Clostridium sulfito réducteur,…).
3. La recherche et dénombrement des germes pathogènes ou généralement pathogènes (Salmonella spp, Listeria spp et Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, Bacilllus cereus, Clostridium perfringens,…)
4. Contrôle de l’aéro-biocontamination.
Désinfectants et antiseptiques chimiques : Evaluations des activités
Bactéricides, levuricide, fongicide, virucides, myobactéricides & sporocide
Tous les désinfectants et les antiseptiques chimiques doivent être soumis à des tests rigoureux en vue de leur utilisation commerciale, comme l’ont déterminé les différents organismes de réglementation dans le monde.
BACTERIOLAB propose des essais pour la détermination d’efficacité désinfectante qui sont réalisés suivant les méthodes de la norme européenne EN 14885 : 2018.
La norme EN 14885:2018 donne les recommandations visant les désinfectants et antiseptiques chimiques destinés à être utilisés dans les secteurs humain, industriel, domestique et institutionnel pour le marché européen. Les normes incluses sous la dénomination EN 14885:2018 s’appuient sur des déclarationset conformités de propriétésbactéricides, Levuricides, Fongicides, Virucides, Mycobactéricides et Sporicides.
Les différents essais réalisés suivant les différentes méthodes exigées par les normeseuropéennes décrites dans la norme EN 14885 :2018 sont récapitulés dans le tableau suivant :